Vendredi 3 mai : Cayo Santa Maria

Alix ne comprend pas : où sont les passeports qu'elle avait elle même cachée sous son oreiller ? Avant que le drame n'éclate, on lui explique qu'elle a changé de lit au cours de la nuit pour venir avec nous, et que les passeports sont bien là (ouf !). Elle est un peu perturbée par ses changements de rythme et nous élaborons des tas de stratagèmes pour détourner son attention (oh !!! Un bus !!!) ou répondre à ses attentes (tu veux du jus de mangue ? Non. Tu es sûre, sinon, je le bois. Non !! J'en veux !!!), ou lui faire accepter les obligations (Maman va mettre cette chemise contre le soleil... Non, c'est moi !!). Nelly malheureusement retrouve son rhume qu'elle avait en France, corrélée à une site forte bave qu'on pense que c'est liée encore à une poussée dentaire.
Ce matin comme hier soir, nous avons à manger pour 10 chez Virginia. Nous repartons vers Cayo Santa Maria, et sur la route les ilets semblent flotter dans les airs. Nous abordons une plage paradisiaque, eau turquoise et vraiment chaude pour nous seuls, avec un bon spot ombragé. Alix mets du temps, mais elle finie par ne plus vouloir quitter l'eau et sauter dans les petites vagues.
Nous repartons direction Moron, où nous avons prévu de dormir ce soir. Nous traversons un village en fête, l'occasion de manger des sandwichs pour 3 fois rien. C'est vraiment la campagne ici, charettes, hommes à cheval avec chapeau de cowboys, petites cases créoles en bois, bananiers, cocotiers et grands palmiers. On sent à la fois les caraïbes et l'amérique. Sorti de nul part, nous sommes surpris de voir dans cet univers authentique et modeste une belle piscine et un petit lac : un hôtel, à clientèle plutô cubaine nous tend les bras. 30 cuc (25 euros), soit finalement moins cher que chez l'habitant. L'occasion de profiter de cette campagne.